Hogwarts Next Door
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 Septembre - King Cross station to Hogwats

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Sulpicia I. Mulciber
Serpentard
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Sulpicia I. Mulciber


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Présentation des personnages
Année d'étude: Professeur de Potion
Maison: Personnels de l’école
Poste au Quidditch: Aucun

Septembre - King Cross station to Hogwats Empty
MessageSujet: Septembre - King Cross station to Hogwats   Septembre - King Cross station to Hogwats EmptyLun 9 Juil - 16:54



And I miss you... I miss you...
ft. Sirius O.Black & Sulpicia M.


Respire profondément, respire librement. Je n’avais plus besoin d’avoir peur, j’avais juste besoin de continuer d’aller de l’avant, d’avancer. C’était ce que je m’étais répétée durant tout été alors que ma vie avait dérapée. Je m’entendais enfin à merveille avec Sirius, sans point noir à l’horizon mais il avait fallut rentrer chez moi pour les grandes vacances. De ce retour était né un cauchemar éveillé dans lequel je jouais ma vie.
Mon frère avait confié ma liaison interdite avec l’ainé de la famille Black à mes parents ; mais pas que… Mes mœurs légères étaient aussi arrivée aux oreilles de ceux-ci me valant une beuglante et l’interdiction de rentrer chez moi jusqu’à l’été, ou une punition adéquate me serait donnée.
Et quelle punition ! Mon emploi du temps était encore plus chargé que celui du premier ministre moldu ! Ma vie fut durant une semaine, rythmée par des événements mondains en tout genre et la présentation de nouveaux aspirants. Je me devais d’en choisir un avant la fin de celle-ci afin d’annoncer nos fiançailles le plus rapidement possible. Malheureusement, mon entêtement à refuser catégoriquement tout aspirants, plaidant la liberté de mon futur et de ma vie d’adulte à venir, ne fit qu’empirer les choses.

Rapidement, mon père en était venu aux menaces, usant de sortilèges pour me faire craquer. Mais la torture n’allait pas tout régler, et lorsque ma mère finit par s’y opposer, mon père, accompagné de mon frère me portèrent le coup fatal.
Il fut donc décidé le 15 juillet, que je devais épouser Regulus Black, l’héritier de la famille dont la mère était la meilleure amie de la mienne…  Bien évidemment, je refusa cette offre et Regulus, obéissant, ne s’y opposa guère, assistant aux tortures, império et autres sévices que me faisaient subir père et Isaiah.
Mais ma vie devient encore plus difficile lorsque je me refusai de continuer à participer à la mascarade jouée par nos parents respectifs, demandant à Regulus de s’affirmer et me défendre ! Il ne pipait mot face aux tortures que je subissais, craignant de vivre la même chose que moi. Alors, je fus attachée par les poignets dans les cachots du manoir, perdant la trace du temps… Père, sous l’influence d’Isaiah, avait décidé de se montrer plus violent et persuasif, me torturant plusieurs fois par jour. Mes vêtements avaient finit par n’être qu’haillon, couvrant à peine mes formes. Mon dos était lacéré plusieurs fois par jour. L’on ne me nourrissait que du strict minimum et ne me donnait à boire qu’une fois par jour. Je vivais enfermée, à genoux, 24h sur 24. Dormant les mains au dessus de ma tête. Je cru que je ne sortirai plus jamais de cet endroit sombre et humide. Au bout de quelques temps, je n’us plus de larmes à gaspiller, j’étais à peine consciente lorsque mon père et mon frère me rendait visite. Et n’avais plus d’énergie ne serait-ce pour le seul et unique repas que l’on m’offrait.
Et puis, un soir, le coup de grâce finit par tomber.
Blessée, mourante, je fus déshérité et reniée par le chef de famille. Il en me resterait rien de la famille Mulciber. Laissée pour morte sur le perron du manoir, jetée dehors sans commentaires, ce fut Marple, mon elfe de maison libre qui me récupéra et me mit en sécurité. L’elfe, me coucha dans mon lit de la villa héritée de mes grands parents maternels aux caraïbes. Elle alla chercher de l’aide auprès de Severus qui travaillait dans le monde des moldus pour l’été. Celui-ci me remit sur pied en quelques jours, bien que la plaie qui ornait mon dos (de ma nuque au bassin) était toujours ouverte, je pus me remettre à marcher et même me trouver un petit travail pour payer ma survie.
Rapidement, je me rendis compte que, être pauvre, n’était pas une tache facile. Ainsi, je dus vendre la quasi totalité de mon héritage maternel : l’appartement à Près-Au-Lard, ses meubles et ses œuvres d’Arts, les terres en France et le vignoble me rapportèrent suffisamment pour m’entretenir au moins deux ans. Mon job d’été lui, m’offrirait de quoi ne pas user de ce pactole.
J’avais pensé mes plaies, écrivant à Sirius après un long silence lui expliquant simplement que, comme toujours, la vie d’une sang-pur demandaient beaucoup de temps ! Je lui assurais que j’allais bien et que je passerai le reste de l’été aux Caraïbes dans l’ile sorcière. Je ne racontais rien de bien passionnant dans mes lettres, ne sachant pas mentir je savais parler des banalités mieux que personnes !
J’étais à un tournant de ma vie influencé par la mauvaise graine qu’était Black, j’allais enfin prendre mon futur en main. Pour cela j’avais du renoncer à ma famille…  

~

Une fois sur mon ile, l’été passa plus vite que prévu. De nouvelles connaissances étaient entrées dans ma vie, me poussant à sortir avec elles le soir lorsque je ne travaillais pas et à m’amuser. Mon style vestimentaire toujours tiré à quatre épingles changea, je ne me coiffais plus vraiment, je portais de grandes robes amples, des shorts de plages, des tops parfois trop grands. J’étais ce que les moldus appelaient une hippie et je le vivais bien ! Ce fut donc avec un baluchon que je débarquai sur le Chemin de Traverse deux jours avant la rentrée scolaire. Je m’étais prise une chambre au Chaudron Baveur avec l’argent que j’avais gagné en travaillant durant l’été et dépensa ce qu’il me restait dans mes fournitures scolaires. Je profitai qu’il me restait une journée de libre pour me promener et me reposer : ma plaie était toujours ouverte sur bien 5cm laissant pour la peau refermée une affreuse cicatrice que je ferai disparaître lorsqu’elle ne sera plus blanchâtre.

La dernière journée des vacances prit ainsi fin, assise sur le rebord de la fenêtre de ma chambre d’hôtel a regardé les derniers insouciants se promener dans les rues de Londres, fumant quelques feuilles de Tentaculas. Je savais que demain, personne ne m’accompagnerait au train pour ma dernière année, que personne ne me fera de grands signes sur le quai lorsque le train s’éloignera et que ce sera avec un pincement au cœur que je tirerai les draps sur moi ce soir.

~

Le soleil pointa le bout de son nez et traversa les rideaux de ma chambre pour caresser mon visage et mes cheveux blonds. Je soupira en ouvrant les yeux et m’étira comme un chat. Ma tenue était déjà prête et mes affaires rangées dans mon sac. Je pris mon petit déjeuner en observant les toits de Londres par ma fenêtre et m’habilla d’une robe asymétrique : elle était ouverte sur le devant, aux manches 3/4 et décoté. La robe était pleine de dentelle, blanche et un peu transparente, mais je ne m’en faisais pas, je portais des sous vêtement de la même couleur… J’assorti le tout avec un collier long fait de coquillage et d’une paire de spartiate montante de couleur or. Mon baluchon en tissus beige sur l’épaule, je ne pris pas la peine de me coiffée. Mes longs cheveux blonds bouclaient naturellement. Le changement était drastique !
Je quitta le chaudron baveur à 10h, j’avais acheté une carte du Londres moldu pour aller à pied à la King Cross, fumant de nouveau des feuilles de tentaculas sur la route. Allait-on me reconnaître sur le quai ? Ma peau habituellement ultra pale avait prit une jolie couleur bronzée, bien qu’au début, j’étais surtout rouge à cause du soleil, une vrai tomate !
Vers 10h45 je franchis la barrière magique pour me retrouvée sur le quai bondé du Poudlard Express. Je dus me faufiler entre les sorciers qui discutaient entre eux afin de retrouvé mes nouvelles copines : le groupe de musique les Bizard Sister’s et Severus… Je mourrais d’envie de voir Sirius aussi. Je me refusais d’avouer à voix haute qu’il m’avait terriblement manqué durant cet été. Je lui avais bien évidemment caché la situation pour éviter qu’il transplante sur le pas de ma porte et m’attiser les foudres de Potter… J’avais lutté tout l’été contre l’envie de mon corps de me retrouvée contre le sien, tenant bon jusqu’au bout !
Passant devant un groupe d’étudiant que je n’avais jamais croisé auparavant (et n’y faisant pas attention), j’aperçu dans la foule les Maraudeurs, souriant et riant. Ce fut plus fort que moi, poussée par la fumette, je me jetai au cou de Sirius pour violer ses lèvres si douces qui m’avait terriblement manqué. Lui offrant un baiser sulfureux devant la mâchoire décrochée de Peter et Remus qui me salua la voix amusée.
Lorsqu’enfin je libéra les lèvres de Sirius, tout sourire, un peu trop influencée par les feuilles de tentaculas je pris enfin la peine de lui parler : « Salut beau gosse ! »  Ni plus ni moins, je me détacha de lui, mes yeux dorée planté dans les siens : je ne pouvais pas lui cacher ce que j’avais fais avant de venir !
On cria mon nom au loin, les Bizard évidemment, me faisaient de grands gestes pour que je les rejoigne. Un, « à toute l’heure Black!! » ultra joyeux fut lancé lorsque je repris ma route en sautillant vers mes nouvelles copines. Forcément, Aiera fumait avec le groupe sur le quai qui avaient plus d’instruments de musiques que de valises… Je pris son joint pour tirer une taffe dessus avant de le lui rendre. Toute contente de revoir le groupe ! Au moins je n’étais plus la seule à sautiller d’excitations !

~

Installée dans le compartiment des Bizard avec d’autres de leurs amis, je les écoutais papoter, avachie sur la banquette du compartiment jusqu'à ce que j’aperçoive Severus passer. Je le rejoignis et discutais avec passant devant plusieurs compartiments, il allait dans le wagon commun avec d’autres de ses connaissances. Le jeune homme prit de mes nouvelles sur la route. Il savait que je n’avais guère besoin de ses conseils pour prendre soin de ma cicatrice. J’étais meilleure que celui-ci en médicomagie et le jeune homme le savait ! Il était intervenu auprès de moi tout l’été dans le but de m’aider à mes soins, sachant que mon état de fatigue physique et mental en avait besoin. Mon ami avait été d’un grand support moral lorsque je repris conscience dans ma chambre au bord de mer. Me serrant dans ses bras alors que je pleurais de soulagement. Je pensais y rester, ne jamais sortir de ce cachot et ne plus jamais le revoir, lui et Sirius… Je souffrais encore du traumatisme de cet été : je sursautais plus facilement, rougissait lorsque je me sentais gênée ou me reculais compulsivement…
Lorsque j’aperçus de nouveau le batteur des Gryffondor cette fois debout dans l’encadrement de son compartiment avec ses amis, je laissai Severus continuer sa route pour glisser mes bras autour du cou de Black. Je me mis sur la pointe des pieds pour susurrer au creux de tout ce que je souhaitais faire avec lui, maintenant, tout de suite. Mes yeux brulant reflétaient ce fameux désir que j’avais de me retrouver seule en sa compagnie alors que je glissais mes mains dans son dos, frôlant mes lèvres contre les siennes. Avais-je réellement besoin d’une réponse ? Non. Je savais que le sentiment était réciproque. Là, dans ses bras après deux longs mois, j’us l’impression de tout oublier : la torture, les fiançailles forcées, son absence… Les courtes nuits rythmée par mes cauchemars et mes crises d’angoisses. Tout ca, tout, s’était évaporée en quelques secondes par le simple fait de sa présence.

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MessageSujet: Re: Septembre - King Cross station to Hogwats   Septembre - King Cross station to Hogwats EmptyJeu 18 Oct - 10:41

Sulpicia & Sirius



Le vent siffle dans mes oreilles telle une douce mélodie tandis que j’observe le paysage autour de moi, les mains cramponnées au guidon de ma bécane. Nous sommes au milieu de nulle part, seules les broussailles et les collines nous entourent à perte de vue. Derrière nous, un vague sentier de terre, marqué par le passage de nos roues. Devant, une route de campagne qui serpente au milieu de la végétation et qui nous conduira au prochain village, tout du moins, si nous décidons de continuer notre chemin. Cela fait des heures que nous roulons ainsi sans croiser âme qui vive s’arrêtant parfois pour fumer une cigarette ou contempler ce qui nous entoure. C’est ce que j’appelle de vrai vacance. Celles qui suintent la liberté et qui vous en mettent tous les jours pleins les yeux. « Putain, c’est dommage que Moony ne soit pas avec nous, il aurait adoré ça lui aussi » lançais-je à James, rejetant mes cheveux en arrière après avoir retiré mon casque. Cela fait plusieurs semaines que nous voyageons ainsi tous les deux. Nous avons décidé de partir après que Monsieur et Madame Potter aient émis l’idée que quelques jours au grand air ne nous feraient pas de mal et que cela occuperait d’avantage nos vacances que de traîner au manoir toute la journée. Nous avons fait nos sacs, emporté une tente magique et nos motos et avons roulés, sans destination précise en tête. L’avantage, avec la campagne anglaise, c’est qu’elle est suffisamment vaste pour vous surprendre tous les jours. Très vite, nous nous sommes rendus compte à quel point cela nous plaisait. Voir le paysage changer au fil des kilomètres, s’arrêter boire un verre dans les villes ou les villages qui s’offrent à nous, dormir au milieu de nulle part, là où on veut, quand on veut… Alors on a continué, encore et encore, jusqu’à ce qu’un courrier nous rappelle qu’il serait temps de rentrer pour nous préparer à la rentrée. James est devenu maussade après cette lettre. Moi… c’est différent. Bien sûr, j’ai adoré les moments passés avec lui. Ces vacances étaient parfaites et je sais déjà qu’elles m’ont marqué, que j’en garderais de nombreux souvenirs. Pour moi qui n’ait jamais rien partagé avec ma famille, partir ainsi avec celui que je considère aujourd’hui comme un frère est une expérience inédite, une expérience qu’il y a quelques années encore je n’aurais jamais cru pouvoir vivre. Mais je dois bien avouer qu’une part de moi n’est pas mécontente de rentrer, de retrouver la vraie vie. De la retrouver elle. Elle m’a envoyé quelques lettres cet été bien sûr, auxquelles j’ai répondu brièvement en lui donnant quelques nouvelles, ignorant lorsque je le faisais James qui trouvait toujours que c’était une perte de temps. Elle m’a dit qu’elle était très occupée, qu’elle enchaînait les réceptions et que ses parents attendaient énormément d’elle. Ses phrases sonnaient creux… Comme s’il s’agissait d’une rengaine qu’elle donnait à qui voulait bien l’entendre mais dont elle ne croyait pas un mot. Un truc de sang-pur quoi, d’apparat. Sauf qu’avant ça, il y a aussi eu ce long mois de silence durant lequel elle a tout bonnement disparu de ma vie. Bien sûr, je voyageais, peut-être ses hiboux ne me parvenait-il tout simplement pas, ou peut-être avait-elle choisie de ne pas m’écrire. C’est ce que j’ai cru au début en tout cas, avant de sérieusement commencer à m’inquiéter. Ce n’était pas normal… Et même maintenant, alors que sa dernière lettre date d’il y a seulement quelques jours, j’en reste convaincu ; quelque chose est arrivé. C’est donc avec une pointe de soulagement que j’ai saisi le portoloin qui nous a ramené chez les Potter. Plus que quelques jours et je serais enfin fixé sur ce qu’il en est.

*********

Sourire aux lèvres, je traverse le mur qui me mène à la voie 9/3/4 accompagné de James. Cela me fait encore bizarre de ne plus avoir mon énorme sac à dos sur les épaules comme c’était le cas pendant toutes les vacances mais de transporter simplement ma valise. Dans la foule, nous ne tardons pas à repérer Moony et Wormtail qui nous attendent. La conversation dérive bien vite sur nos étés respectifs et je laisse James raconter nos vacances avec enthousiasme, échangeant un regard désolé avec Remus. Originellement, il devait venir avec nous mais ses parents avaient refusé au dernier moment par peur de ce qu’il pourrait arriver s’il se transformait dans la nature sans surveillance. Même si nous savions pouvoir gérer cela sans soucis, Moony avait choisi de se plier aux volontés parentales et avait donc renoncé au projet de partir, passant l’été à travailler auprès de son père. James avait paru déçu par la nouvelle mais je pense l’avoir moins bien vécu que lui, songeant bien souvent qu’il était injuste que nous nous amusions autant alors que notre ami se retrouvait complètement coincé et seul. Lentement, sans que je ne m’en aperçoive vraiment, je perds un peu le fil de ce que raconte mes amis et mon regard se perd dans la foule, à la recherche de la chevelure blonde dans laquelle j’aime tant plonger ma main. Rien. Je commence à me dire qu’elle n’est pas là et l’angoisse que j’ai souvent ressenti durant son mois de silence ressurgi. Où est-elle ? Est-ce qu’elle va bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Dois-je aller voir ses amis Serpentard pour leur poser la question ? Quelqu’un acceptera-t-il de me répondre ? Mon coeur commence à battre plus vite tandis que je réalise qu’ils me détestent tous et que si elle a vraiment disparu, je n’obtiendrais jamais la moindre information de la part de quiconque. Perturbé par les questions qui assaillent mon esprit, je sursaute lorsque ses lèvres se plaquent subitement sur les miennes, approfondissant le baiser par réflexe, comme je l’ai fais des dizaines de fois auparavant. Enfin, elle est là… Je glisse mes mains autour de ses hanches, oubliant l’existence d’un quelconque monde extérieur autour de nous tandis que nos langues dansent l’une avec l’autre un tango endiablé qu’elles seules connaissent. « Bien le bonjour charmante demoiselle » je lui lance en retour de ses salutations, me reculant un peu pour pouvoir l’observer. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres lorsque mon regard croise le sien, ses prunelles sont dorés, ce qui ne peut signifier qu’une chose : elle a fumé avant de venir. « T’aurais pu m’attendre quand même ! » Ensuite, mes yeux glissent le long de ses courbes, sur sa poitrine puis plus bas, vers ses hanches et ses fesses. Sulpicia est belle, bien plus que de nombreuses filles avec qui j’ai couché auparavant. Mais au delà de cette pensée, je bloque sur sa tenue, perplexe. D’ordinaire, je ne fais pas forcément attention à ce genre de choses (comme la plupart des hommes), d’autant que nous avons pour habitude de ne pas garder nos vêtements très longtemps lorsque nous sommes ensemble mais là, le changement est manifeste, étonnant. Elle ne porte pas son uniforme habituel de Serpentard parfaitement repassé et ajusté à sa taille mais une robe dont le décolleté met largement en avant sa poitrine. Elle a prit des couleurs et son teint n’est plus diaphane mais halé, ce qui lui va à ravir. Enfin, ses cheveux, qu’il me semble avoir toujours vu tiré à quatre épingles - à part après le sexe, pour ma plus grande fierté - sont bouclées et tombent élégamment sur ses épaules puis se perdent dans son dos. « Waouh c’est… étonnant » Ouais, j’ai déjà été plus loquace mais je ne sais pas vraiment quoi dire d’autre en fait. Ça lui va à ravir bien sûr, mais je me demande surtout ce qui a pu arriver pour qu’elle change à ce point. Avant que j’ai pu poser la moindre question, elle s’éloigne, rejoignant gaiement les Blizzards. Encore une nouveauté, puisque je ne crois pas l’avoir vu déjà trainé avec eux, c’est loin d’être son style… Dérouté, je suis machinalement les autres Maraudeurs en direction du train, échangeant un regard interrogatif avec Remus, qui hausse les épaules en signe d’ignorance. Je le cuisinerai plus tard. Lily et Hannah viennent de nous rejoindre et je ne tiens pas spécialement à parler de cela devant elles. Je m’appuie un instant contre le mur de mon compartiment pour discuter avec mes amis, guettant du coin de l’oeil son arrivé. Je sais qu’elle va venir, que le bref baiser que nous avons échangé sur le quai ne lui suffira pas, comme il ne m’a pas suffit à moi d’ailleurs. Il m’a ouvert l’appétit, certes, mais j’en veux plus, bien plus… Le son de sa voix au creux de mon oreille me fait frissonner instantanément. Ouais, je suis accroc et ouais, ça m’avait manqué, terriblement… Je l’écoute attentivement, sentant une chaleur bien familière monter au sein de mon bas ventre tandis qu’elle me décrit dans les moindres détails ce qu’elle souhaiterait faire si nous étions seuls. Mes lèvres s’agrippent aux siennes, les mordillant avec envie, désir. Enfin, n’y tenant plus, je l’attire contre moi, la plaquant contre le mur près des portes de notre compartiment, ignorant superbement James qui fait remarquer qu’on pourrait attendre d’être loin des autres avant de se sauter dessus. Ok, ça ne se fait pas, mais je m’en fou. Mes mains de part et d’autre de sa tête, je lui offre un baiser langoureux, profitant de reprendre ma respiration pour embrasser son cou et caresser la peau nu qui s’offre à moi grâce à son décolleté. « Tu sais quoi Mulciber, pour un peu, je pourrais presque dire que tu m’as manqué… » Ce genre de déclaration ne me ressemble absolument pas et je l’attire à nouveau à moi pour ne pas avoir à assumer, dévorant ses lèvres et lui soufflant que je veux la prendre là, maintenant, dans ce train.

 
B-NET
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