Décembre - Deux semaines aux Caraibes.

Voilà Cela faisait plusieurs semaines que nous discutions des vacances de Noel qui approchaient à grand pas. Reniée par ma famille, je ne comptais pas les rejoindre pour les fêtes et avait proposé à Sirius de lui faire visiter l’ile des sorciers des Caraïbes ou je possédais toujours la villa héritée de mes grands-parents maternels. Il avait trouvé l’idée bonne, après-tout, lui aussi n’allait pas rentrer dans sa famille et les Potter n’avaient rien prévu de particulier. Je ne pus dire quelle mouche m’avait piqué mais, je lui avais proposé de les inviter pour le repas du réveillons si cela lui faisait plaisir. J’aimais cuisiner et j’avais déjà prévu d’organiser un repas regroupant mes amies des iles et les Bizard sister’s.
Evidemment, le jeune homme avait trouvé l’idée excellente ! Enjoyé il me proposa d’inviter les Maraudeurs, Lily (avec qui James avait enfin réussi a sortir avec) et Hannah, la groupie number one de Sirius…Meilleure amie de la rousse. Je venais de voir mes deux semaines de sexe, de fumette et de boite de nuit à une semaine partagée avec trois personnes qui me détestait, une qui passait son temps à me mater et à vivre par procuration la vie de Sirius et Remus, seul ami que j’avais dans le groupe.
Ainsi donc, je me vis remplir un lot de visa pour ces amis afin qu’ils puissent prendre un porteoloin avec Sirius le premier lundi des vacances scolaires. Le jeune homme était chargé de faire les invitations. Ce fut une grande surprise que tous acceptèrent, si bien que je soupçonnais le batteur de l’équipe de Quidditch des Gryffondor  d’avoir omit un grand détail : ils venaient tous chez moi.

Le jour J approchait à grands pas. Afin d’organiser au mieux leur arrivée du petit groupe de rouge et or, je pris les devant et transplana chez moi le vendredi soir. Un dernier baiser échanger avec Sirius et un cadeau glissé dans sa poche plus tard, je fus sur la plage de ma villa. La maisonnée était toujours propre et prête à accueillir du monde grâce à Marple, mon elfe de maison que j’avais libérée à l’âge de 5 ans, et qui depuis, ne me quittait plus. Bien heureuse de me voir, la petite créature me salua en sautillant de bonheur. L’annonce de la visite de camarades de Poudlard la ravie ! Enfin, j’avais des amis ! Et des gens bien puisqu’ils étaient dans une bonne maison… Selon l’elfe. Je n’osais pas la contredire…

Le lundi, en fin d’après-midi, tout était prêt ! Marple surveillait le repas qui cuisait tandis que je me changea pour aller chercher toute la troupe qui devait prendre leur porteoloin dans 20min. Pile le temps dont j’avais besoin pour aller au point d’arrivée de l’ile … J’y allais à pied. Il était interdis de transplaner au sein de l’ile, nous nous déplacions seulement à pied, animaux volant ou balais. Moi, je n’aimais pas voler. Cela me faisait peur !
Ce fut pied-nu, quelques bracelets aux chevilles, portant un maillot de bain deux pièces et un paréo noué aux hanches qui laissait voir l’une de mes jambes. Marchant avec excitation à l’idée de voir Sirius, ma peau, habituellement blanche avait prit un teint halé en seulement trois jours. Mes longs cheveux blonds me tombaient dans le bas du dos, naturellement bouclé par l’eau de mer… Rien ne me faisait plus plaisir en cet instant, que de marcher sur le chemin de sable à travers la jungle. J’avais envie de sautiller de joie tant l’idée de ces vacances m’exaltait !
Une fois arrivée au spot d’arrivée, bondée de monde, je fus de nouveau enivrée par l’odeur des fleurs et la musique jouée par le comité d’accueil. Beaucoup de sorciers de mon âge débarquait pour les fêtes, il faisait bon sur l’ile, de nombreuses boites de nuit y existaient et l’on y proposait non seulement des activités culturelles mais aussi sportives ! De ce fait, je cherchais des yeux Sirius dans la foule. Etaient-ils déjà arrivés ?
Et tandis que je cherchais, l’on me déposa un collier de fleurs, ce qui m’arracha un sourire, je vis une chevelure rousse pointer le bout de son nez. Je tentai de me tenir et de ne pas sautiller sur place. En réalité, il m’était difficile de ne pas remuer dans tous les sens… jusqu’à ce que mes yeux finissent par croiser les yeux. Ne bougeant plus, mon souffle fut coupé durant quelques secondes, tandis que mon cœur manqua un battement. Depuis quand me faisait-il autant d’effet ? Un sourire apparut sur mes lèvres lorsqu’il m’aperçu et se dirigea vers moi. Je le laissais se rapprocher avec ses amis : je mourrai d’envie de sentir ses lèvres contre les miennes. Mais je n’osais me jeté à son cou, c’était le genre de comportement qu’avait Carter la groupie. Et je n’étais pas ce style de personne. Non ! Soupirant et ne pouvant plus retenir mon sourire, je lui fis un petit signe.
C’était partit pour deux semaines de vacances avec ce groupe de personnes qui avaient tous un avis bien précis sur moi… « Bienvenu chez moi ! »